Portrait / France - Sans Papier
La question des Droits de lʼHomme doit rassembler les hommes et non les diviser.
Les banderoles proclamaient : «Nous avons besoin d'un titre de séjour. On aime la France, on veut vivre en France» et «Nous voulons cotiser, nous voulons être déclarés».
SANS-PAPIERS : UNE VIE ENTRE PARENTHÈSES
Une vie cachée mais une vie tout de même. Voilà à quoi se résume le quotidien des 6 000 sans-papiers officiellement recensés à Paris. Majoritairement originaires des pays d’Afrique peu développés, ils fournissent une main d'oeuvre bon marché à une économie largement informelle. Ils viennent pour beaucoup du Mali, du Senegal, de la cote d’Ivoire mais nous trouvons également des kurdes.
Une intégration difficile d'hommes sans identité partis du désert vers des mégapoles bancaires, financières, schizophrènes, aliénées, impitoyables. Les esclaves modernes, riches d'une culture différente, naturelle, forte, cohérente, fondamentaliste. Des visages qui demandent espoir, travail, civisme, mais qui ne trouvent que solitude et abjection.
Ce reportage photographique a été réalisé dans le coeur du quartier général des sans papier, une organisation sociale qu’a été mise en place, par les sans papier mêmes aidés par un regroupement de jeunes français, pour soutenir les revendications des sans papier et qui trouve lieu dans la rue Baudelique dans le 18eme arrondissement de Paris.
SANS-PAPIERS : UNE VIE ENTRE PARENTHÈSES
La question des Droits de lʼHomme doit rassembler les hommes et non les diviser.
Les banderoles proclamaient : «Nous avons besoin d'un titre de séjour. On aime la France, on veut vivre en France» et «Nous voulons cotiser, nous voulons être déclarés».
SANS-PAPIERS : UNE VIE ENTRE PARENTHÈSES
Une vie cachée mais une vie tout de même. Voilà à quoi se résume le quotidien des 6 000 sans-papiers officiellement recensés à Paris. Majoritairement originaires des pays d’Afrique peu développés, ils fournissent une main d'oeuvre bon marché à une économie largement informelle. Ils viennent pour beaucoup du Mali, du Senegal, de la cote d’Ivoire mais nous trouvons également des kurdes.
Une intégration difficile d'hommes sans identité partis du désert vers des mégapoles bancaires, financières, schizophrènes, aliénées, impitoyables. Les esclaves modernes, riches d'une culture différente, naturelle, forte, cohérente, fondamentaliste. Des visages qui demandent espoir, travail, civisme, mais qui ne trouvent que solitude et abjection.
Ce reportage photographique a été réalisé dans le coeur du quartier général des sans papier, une organisation sociale qu’a été mise en place, par les sans papier mêmes aidés par un regroupement de jeunes français, pour soutenir les revendications des sans papier et qui trouve lieu dans la rue Baudelique dans le 18eme arrondissement de Paris.